LES FORMATIONS

Nous avons tous vécu, personnellement ou à travers les médias, des exemples de campagnes qui se passe très bien, votre candidat est porté par les sondages, sa victoire ne fait que peu de doute… et subitement un évènement extérieur vient modifier toutes les données ;

Un des exemples le plus connus concerne les « attentats de Madrid » de mars 2004. Alors que la majorité du Gouvernement sortant de José Maria Aznar est donnée largement vainqueur dans les sondages pour les élections du dimanche 14, une série de quatre attentats va bouleverser l’Espagne ce jeudi 11 mars, moins de 4 jours avant l’ouverture du scrutin.

Une réaction à chaud du Gouvernement espagnol qui va accuser à tort les terroristes basques de l’ETA va en moins de 4 jours décrédibiliser plusieurs années de travail.

Face à un tel évènement, que fallait-il faire ? Comment réagir

La Ville Durable s’appuie sur les 3 piliers du Développement Durable : Environnement, Economique, Sociétal. Il s’agit de travailler à une transition énergétique de la Ville en respectant l’Homme, aujourd’hui et dans l’avenir.

La 1^ère révolution industrielle au XIXème siècle en Occident et la 2^ème révolution du XXème siècle sont nées autour du seul pilier économique. Elles ont trop souvent privilégié le seul Présent en oubliant l’avenir. Une des conséquences majeures en est aujourd’hui l’émission des gaz à effet de serres et le réchauffement climatique.

L’objectif de la Ville Durale, s’appuyant sur la 3^ème révolution industrielle, la révolution du Numérique, s’inscrit dans une vision plurielle de la Ville regroupant les 3 piliers du Développement Durable. Pour cela il s’agira de réfléchir à une Ville moins consommatrice d’énergies fossiles, voir à énergie positive. Une Ville qui repense les trajets et ses transports. Réinventer la Ville du XXIème Siècle et lutter contre le réchauffement climatique, pour que demain nos enfants puissent continuer à vivre sur notre Terre.

« Good governance is the single most important way to end poverty and support development » (« La bonne gouvernance est le chemin le plus sûr pour en finir avec la pauvreté et soutenir le développement »), Kofi Annan, Secrétaire Général des Nations Unies de 1997 à 2006.

Ainsi, pour l’ensemble des Pays en voie de développement, notamment en Afrique, de meilleurs pratiques de Gouvernance, « une bonne Gouvernance », sont une étape indispensable au développement économique et à la lutte contre la pauvreté. Plus de Démocratie donne plus de stabilité, et la stabilité amène la réussite économique.

Il n’est pas question, et surtout pas réaliste, de transposer en quelques années le modèle démocratique occidental à l’ensemble de l’Humanité. Ce n’est d’ailleurs pas forcément souhaitable, chaque Nation ayant sa propre culture, sa propre histoire. Il est en revanche certain qu’une meilleure Gouvernance est un facteur de réussite important pour l’ensemble des Pays en voix de Développement.

Chaque candidat, chaque élu a la nécessité de communiquer pour promouvoir ses idées ou défendre son action. Il doit pour cela acquérir une certaine aisance dans la communication verbale et la maîtrise du non verbal, l’attitude, les gestes, qui ont un impact certain sur le public.

Un discours préparé ou improvisé, un débat télévisé, une intervention à la radio doit se préparer et de manière très spécifique : poser sa voix, travailler les intonations, répliquer à une attaque, gérer les silences, tout cela se répète sous le contrôle d’un coach et à travers des séquences enregistrées et debriefées.

C’est la meilleure façon de progresser, d’augmenter sa capacité de persuasion, de gérer le stress et la pression, d’être plus efficace dans la présentation de ses idées et dans l’affirmation de son leadership.

Vous ne pouvez gagner seul. De la qualité de votre équipe, de la qualité des personnes qui vous entourent, dépend votre résultat de demain.

Une fois encore cela dépend du type d’élection. Si un scrutin de liste vous offre la perspective d’une équipe de bénévole importante, motivée par l’idée d’être avec vous sur la liste, au contraire le scrutin nominal vous laisse bien seul, éventuellement accompagné de votre suppléant… il vous faudra trouver une équipe.

Pourquoi une équipe, pourquoi ne pas travailler seul ? Même si vous êtes le meilleur communicant, le meilleur organisateur, le meilleur trésorier… qui s’occupera de votre communication, de votre planning ou de vos comptes quand vous serez sur un plateau de TV… il faut s’entourer d’une équipe compétente et déléguer.

Quel que soit le jeu, le sport, pour gagner il convient de bien maitriser les règles du jeu. Il en va de même en politique. Ces règles du jeu sont données par un code, le Code Electoral, la Loi électorale.

Sans une connaissance à minima, vous ne pouvez établir de stratégie, sans une bonne connaissance de ces règles, vous ne pouvez optimiser vos chances.

Un ancien Ministre de droite aime à raconter comment en 1983 il a créé une liste Ecolo, opposante à sa propre liste, mais qui a pris des voix à Gauche et lui a permis de gagner au deuxième tour… Ou encore l’UMP lors des Elections Européennes de 2009, qui bien que minoritaire en France à cette époque gagne en imposant une liste unique sur un scrutin à un tour.

La communication électorale repose sur les même process qu’un acte d’achat : je connais, je fais confiance, je vote, de la même qu’un consommateur connaît une marque, apprécie le produit qu’il a déjà essayé ou dont on lui a dit du bien, et procède à l’achat.

NOTORIETE- CREDIBILITE- ADHESION : c’est l’indispensable tryptique qui construit une victoire électorale, dans cet ordre logique t chronologique : si je ne connais pas, je ne peux pas faire confiance. Et si je n’ai pas confiance, je ne vote pas.

D’où la nécessité de construire une campagne électorale comme une montée en puissance, passant par une phase de notoriété (publicité, intervention médias, affichage), une phase de crédibilité (présentation d’un projet, affichage de soutiens) et finissant par une phase d’adhésion à travers la mobilisation électorale (appel au vote, relance, travail sur les abstentionnistes).

Sans oublier un quatrième pilier : la fidélisation, en partant du principe que la nouvelle campagne commence le jour-même de la victoire.

Pas d’élection sans territoire : un quartier, une commune, un département, une région, un pays, nul ne peut être élu s’il ne maîtrise pas les éléments nécessaires à la maîtrise de son territoire.

L’histoire : comment ce territoire s’est-il constitué ? autour de quelles lignes de force, contre quels adversaires ? Quels sont les femmes et les hommes qui l’ont construit et qui en sont aujourd’hui les symboles ?

La géographie : un territoire a nécessairement des frontières et des centres névralgiques qu’il faut identifier et utiliser comme symboles. Le maillage du territoire est indispensable pour créer des relais électoraux et diffuser des messages.

Les langues : chaque territoire a une langue officielle et une ou plusieurs langues pratiquées. Le candidat doit être en mesure de comprendre ces langues et d’utiliser les mots, les expressions permettant à l’électorat de se reconnaître.

La sociologie : la connaissance du territoire passe par la connaissance des femmes et des hommes qui y vivent. Pyramide des âges, socio-types, modes de consommation et de déplacement, tout doit être mis à profit pour mieux comprendre ses électeurs afin de mieux les toucher.