La Gestion de Crise

LA GESTION DE CRISE

Nous avons tous vécu, personnellement ou à travers les médias, des exemples de campagnes qui se passe très bien, votre candidat est porté par les sondages, sa victoire ne fait que peu de doute… et subitement un évènement extérieur vient modifier toutes les données ;

Un des exemples le plus connus concerne les « attentats de Madrid » de mars 2004. Alors que la majorité du Gouvernement sortant de José Maria Aznar est donnée largement vainqueur dans les sondages pour les élections du dimanche 14, une série de quatre attentats va bouleverser l’Espagne ce jeudi 11 mars, moins de 4 jours avant l’ouverture du scrutin.

Une réaction à chaud du Gouvernement espagnol qui va accuser à tort les terroristes basques de l’ETA va en moins de 4 jours décrédibiliser plusieurs années de travail.

Face à un tel évènement, que fallait-il faire ? Comment réagir ?

Plus proche de nous, et nous en avons déjà parlé, la tempête Sandy qui va ravager la côte Est des Etats Unis à une semaine du scrutin va être un formidable soutien à la réélection de Barack Obama.

Nombreux sont les experts qui estiment que sa réélection va se jouer sur sa mobilisation lors de la tempête

Face à des évènements imprévus, d’une telle importance que les attentats de Madrid ou la tempête Sandy, il faut contrer l’image par l’image. Une réaction à chaud, un commentaire ou communiqué ne sont que de peu d’utilité. Face à de tel évènements, et face aux souffrances qu’ils dégagent, seule une image forte sera de nature, non pas à exonéré le responsable politique, mais à le mettre dans une situation d’empathie avec ces électeurs.

Bien évidemment la première des actions doit être l’assistance aux sinistrés, mais ensuite, Barack Obama en tenue de pompier au milieu des victimes, restera sans contexte une des images fortes de la campagne présidentielle américaine de 2012.

En conclusion, face à des évènements extérieurs bouleversants, le politique devra bien évidemment se donner en priorités les moyens d’agir. Il devra ensuite se rendre sur les lieux et se mettre en situation d’aider les victimes, de faire de l’image.

Cette empathie est une nécessité, même s’il elle ne conduit pas forcement à une aide immédiate, elle donne, à minima, la reconnaissance des responsables envers des personnes en grande difficulté.