Fondements de la communication électorale

La communication électorale repose sur le même process qu’un acte d’achat :

1.Notoriété

2.Crédibilité

3.Adhésion

Sans oublier la 4e étape post-électorale : la fidélisation, en partant du principe qu’une nouvelle campagne s’ouvre le lendemain de la victoire.

La notoriété d’un parti ou d’un candidat, comme d’une marque ou d’un produit, est sa renommée publique, le fait qu’il soit connu (ou non), soit de façon spontanée, soit de façon suggérée. La notoriété varie beaucoup en fonction de l’image de et de la réputation : elle peut donc être positive ou négative, mais elle est indispensable pour amorcer l’acte d’achat.

La crédibilité d’un parti ou d’un candidat, comme celle d’une marque ou d’un produit, est sa capacité à faire entendre ses messages et à être considéré comme le choix le plus utile voire le plus acceptable. Elle est essentiellement le résultat d’une perception et peut reposer sur une dimension testimoniale, entre l’adoubement médiatique « vu à la TV » et l’adoubement politique « l’héritier ».

L’adhésion à un parti ou un candidat est l’acte d’achat qui permet au citoyen de s’inscrire, gratuitement ou moyennant une cotisation, dans une formation politique ou de mettre dans l’urne le bon bulletin. Un acte d’achat qui, la première fois, présente toujours une part d’inconnue liée à la reconnaissance d’une promesse d’un avenir meilleur ou d’une qualité supérieure.

La fidélisation est la capacité d’un parti ou d’un candidat, comme d’une marque ou d’un produit, de conserver dans la durée le citoyen ou le consommateur qui l’a choisi. Par définition, cette démarche est beaucoup moins couteuse en temps, en argent et énergie que la conquête de nouveaux consommateurs/adhérents/électeurs.